![]() |
|
Posting Board Party
2003
Avant tout, une explication sur les… Point cassettes (Tapepoint): pour ceux qui ne le savent pas, une partie de la ML BuffyRocks s'est retrouvé à Sarran (Corrèze, France) au Premier de l'An pour filmer notre propre version de l'épisode musical Once More With Feeling. Le résultat n'est pas d'une qualité extraordinaire (surtout à cause des caméscopes qui ne sont pas high-tech, et en plus du changement en format lisible américain NTSC), mais très drôle et plein de bonne volonté, nous avions donc décider de tenter notre chance et de donner la cassette à Joss – en profitant que Sweetie et moi assistions à la PBP, où il vient tous les ans. J'avais donc en début de soirée les deux cassettes (notre musical plus la VF) avec mission d'arriver à les refiler à Joss. Les tapepoints vous feront connaître l'évolution de l'entreprise au fil de la soirée. Nous sommes arrivées à Los Angeles le jeudi soir alors que la Pre-Party se passait le vendredi soir. Pour les non-initiés, la Pre-Party consiste à donner l'opportunité à tous les posteurs présents de se rencontrer, de causer un peu, de faire des achats (les stands de bouquins ne manquent pas), ou de tester le tout nouveau RPG Buffy. Cette année, comme c'était normalement (et malheureusement) la dernière édition, la Pre-Party est aussi l'occasion de mettre un petit mot sur une grande banderole qui sera offerte à Joss. Le lendemain, la pression monte lentement, alors que les rumeurs circulent (Christian Kane pourrait être là, Eliza Dushku aussi)… Mais nous sommes occupées à photographier une manifestation anti-guerre, à visiter Hollywood et à interroger notre Magic Ball (offerte par Subway – que du bonheur!), donc on ne se rend pas vraiment compte de ce qui nous attend avant d'avoir rejoint la chambre et d'avoir commencé à nous préparer. C'est donc l'habillage et le maquillage (vrai maquillage complet pour moi - Joss sait que ça veut dire une rare occasion pour moi!) qui commence à donner forme à la soirée… Nous quittons l'hôtel en retard, mais rien n'a l'air trop agité quand nous arrivons aux portes du bâtiment qui accueillent la Party. On nous a parlé de la LAPD (police de Los Angeles) pour la sécurité, mais ça ne saute pas aux yeux. Par contre, et malgré le fait que nous ayons déjà un badge PBP (récupéré après avoir montré carte d'identité une première fois), on nous demande à nouveau la carte d'identité pour entrer dans la PBP elle-même. Votre fidèle serviteur trouvant que tout s'est beaucoup trop bien passé jusque là a bien sûr oublié sa carte! Ma soirée commence donc par un sprint digne de Michael Jordan (comment ça, il n'est pas dans la course à pied?)… A mon retour, je brandis fièrement le passeport et je rentre! Là, à peine j'ai fait trois pas que je remarque Jane Espenson (auteur) sur le coté. Intimidation, peur de déranger ceux qui parlent avec elle? Je n'ose pas y aller direct, donc je commence une petite visite par la salle de vente (vente de livres, CDs, vente aux enchères, loterie…). Mais je ne résiste pas longtemps – Jane est là, dehors! Je resors, m'approche du groupe, fini par m'incruster un peu dans la conversation, j'échange quelques mots avec Jane, l'occasion de ma première photo et de mon premier autographe! Jane est bien sûr adorable, mais autant vous le dire tout de suite, ils le sont TOUS, donc je ais vite arrêter de le préciser *g* Tapepoint: A ce stade de la soirée, j'ai toujours mon sac en bandoulière avec les cassettes qui tirent lourd sur mon épaule! Comme je pense ne pas pouvoir les donner à Joss direct, je prévois de les donner à OzLady (une des organisatrices, une amie à mon amie Beth) qui pourra elle les déposer avec la lettre que j'ai joint aux cassettes dans la salle VIP, où Joss sera libre et tranquille de les trouver. Alors que je me sépare de Jane, je remarque que d'étranges invités ont fait leur apparition: des démons en tout genre ont remplis la salle. On trouve divers monstres, un vampire, le Uber-Vamp, Skip et surtout The Beast (les trois derniers sont des méchants spoilers – dans tous les sens du terme – donc je ne peux m'étendre là-dessus), qui dépasse tout le monde d'une tête, ça ajoute beaucoup au folklore et leur présence met de l'animation dans la salle. C'est plutôt drôle d'aller vers un vampire et de lui demander une photo, ou encore de passer un bras autour de la taille de The Beast tout en trouvant que le matériau dont son corps est fait a vraiment une texture bizarre. Les démons se baladeront dans la PBP tout le long de la soirée, avec leur apothéose qui viendra un peu plus tard, sur scène. C'est à peu près à ce moment-là que Charlie DeMars fait son apparition. Charlie, qui est le joueur de guitare et principal auteur dans le groupe Ghost of the Robot dans lequel James Marsters chante, est une connaissance, et je m'avance donc vers lui. Il vient d'arriver avec James Marsters (Spike), qui est bien sûr aussitôt assailli, mais James porte (tout comme Charlie) des caisses de CDs, et se trouvent donc dans l'incapacité de commencer immédiatement les autographes. Je lui prends sa caisse des mains pour qu'il puisse vaquer à sa tâche de guest-star, et j'aide Charlie à préparer un petit stand Ghost of the Robot. J'avouerais que le bazar que James provoque autour de lui m'amuse plus qu'autre chose – sans doute parce que je finis par m'habituer à le voir et que je ne suis pas intéressée ce soir par un autographe, et parce qu'on voit bien que c'est le premier guest à arriver parmi les acteurs (ça, c'est ce que je croyais. C'était avant de voir les foules que d'autres peuvent déplacer!). Pour ceux que ça intéresse, James n'avait pas choisi le tuxedo pour la soirée, puisqu'il arbore jean et vieille veste de cuir usé. Tapepoint: Ca se présente mal, j'ai vu OzLady qui est désolée, mais qui ne pourra pas s'occuper des cassettes, elle est bien trop occupée ce soir. Urgh! Les chances des cassettes de finir dans les mains de Joss semblent tout à coup bien faible, puisque je n'avais pas prévu de plan B. Le sac passe, pour une raison qui m'échappe, au bras de Sweetie, et il y restera tout le reste de la soirée. Pendant que je crapahute avec mes démons puis Charlie, la soirée a réellement commencé puisque Darling Violetta joue! J'ai eu l'occasion de les voir, mais seulement très brièvement (la PBP s'avère ne pas être une bonne soirée pour vraiment découvrir les groupes, pour ma part j'étais souvent occupé à faire autre chose que danser sur les rythmes des différents sons). Quand je reviens dans la salle principale où se trouve la scène, c'est maintenant les Four Star Mary qui sont sur scène. Je les écoute un peu, puis retourne vers la partie haute, vers le hall d'entrée, où je recroise Jane, cette fois accompagnée de Doug Petrie (auteur)! J'en profite donc pour faire la connaissance du Docteur Fou (le nom qui nous est venu instinctivement à l'esprit, à mon frère et à moi, en le voyant dans les featurettes des DVDs de la saison 3), que je suis ravie de rencontrer. On discute un peu, de la France entre autres, et il dédicace donc mon yearbook en français: il est sidéré que nous ayons fait le voyage. Quand je retourne vers le stand de Ghost of the Robot, je croise Alex, un ami qui tient le stand d'Eden Studios (concepteurs du RPG Buffy), qui vient de choper la signature de Joss Whedon. Alerte générale! Mon premier instinct est de croire que Joss est simplement arrivé en salle VIP et qu'en tant que guest, Alex y a accès. Comme j'ai toujours mes cassettes sur les bras (enfin, métaphoriquement parlant puisque c'est Sweetie qui les a, littéralement), je saute sur l'occasion pour lui demander s'il pense qu'il va pouvoir – il m'arrête, parce que je me trompe: il a vu Joss bêtement comme tout le monde, parce que Joss se balade dans le coin. Re: Alerte générale! Sweetie est à ce moment dans le coin avec moi, et nous fonçons donc dans la salle principale où DIEU lui même a été repéré!! C'est le délire!! Et évidemment, ce n'est pas le délire
que pour nous. Dans la salle principale, Joss Whedon est installé pas
très loin de la scène, contre quelques gradins, et il
est littéralement submergé par les fans. Mais bon, c'est
JOSS! Alors Sweetie et moi n'hésitons pas, nous bondissons et
rejoignons la foule désespérée autour du Maitre.
Je me faufile (c'est bien de ne pas être un grand format des
fois) et je finis par atteindre, après maintes efforts, les
cotés du Maitre. J'y reste un bout de temps parce qu'il faut
bien le dire, d'autres attendent depuis plus longtemps, et puis ce
n'est pas désagréable d'être juste à coté de
Mr. Whedon en personne! Finalement j'arrive enfin à mon tour, et mon grand regret reste qu'aucune des photos de moi et lui n'ait réellement réussie (ou floue, ou trop sombre, le gros inconvénient de la PBP étant que les lumières étaient très succinctes la plupart du temps, et dans la salle principale les concerts donnent des lumières vives mais éphémères, bref l'enfer pour la photo). Mais l'autographe triomphe sur mon yearbook. Je lui hurle (vraiment – il fallait couvrir la musique) que je voudrais lui donner une cassette du musical en VF, je ne me souviens pas exactement, mais il tente vaguement de me demander ce que ça donne. J'utilise le vocabulaire le plus dépréciateur et politiquement correct que je possède en anglais, puis je dois me résigner à m'éloigner pour laisser la place à d'autres. Je ne suis pas mécontente de ressortir de la foule, légèrement déçue évidemment de ne pas avoir pu lui parler plus longtemps mais sur un petit nuage – j'ai un autographe de Joss, un vrai! Et la soirée ne fait que commencer. Me voilà donc retournant une fois de plus à la salle de vente pour voir comment va le stand GotR, et quand j'arrive, j'y découvre Adam Busch (Warren)! Au début (tel quelqu'un de blasé *g*), je m'excuse et pousse la foule de fans pour pouvoir accéder au stand GotR. Charlie a laissé le stand à une de mes amies, et après avoir un peu discuté je m'avance vers Adam (qui porte de supers lunettes!) pour prendre une photo et avoir un autographe. Quelques minutes plus tard, Charlie revient et salue Adam avant d'entamer une conversation – ils se connaissent. Je prends une photo des deux, puis m'échappe dans une dimension alternée pour deux minutes. (Non, c'est faux. Mais ils paraient que Charlie et Adam ont fait les imbéciles pour les caméras juste à ce moment là, et je n'en ai aucun souvenir.) Tapepoint: Visiblement, mon cerveau ne fera pas des éclairs ce soir, puisque je réalise seulement à ce moment là (!) que Charlie est l'invité de James et qu'il a l'accès à la salle des VIPs. Quel plus parfait messager pour les cassettes? Je les chope à Sweetie (qui était dans le coin) et dès que j'ai l'occasion, je demande à Charlie s'il peut faire ça pour moi. Il accepte, et on prend donc tous les deux le chemin de la salle VIP (qui se trouve au sous-sol, tout comme les toilettes au demeurant). Autant dire que la ligne entre ce qui est Tout public et ce qui ne l'ai pas n'est pas très visible puisque je cafouille pendant quelques secondes à comprendre où j'ai le droit d'aller ou pas. Charlie est parti, lui, et j'attends donc dans le coin qu'il revienne. Mais une pause ne vous ait jamais accordé à la PBP! A peine j'ai vu Charlie disparaître que je me retourne et me retrouve face à Andy Hallett (Lorne) et une autre amie, Linda, qui connaît pas mal des guest-stars. Elle me présente (arf!), et je demande à Andy si je peux avoir une photo et un autographe. Il accepte, même s'il est pressé parce qu'il doit passer sur scène dans peu de temps – autant dire que je suis sous le charme, Andy étant dans la vie réelle (grand mais surtout) vraiment séduisant et avec un sourire adorable. Tapepoint: Charlie revient avec les cassettes, il n'y a apparemment aucune table ou endroit où poser les cassettes dans la salle VIP. Nooo! Les espoirs que je parvienne à quelques choses semblent plus minces que jamais quand Linda se propose de les donner à Phoenix (qui est juste là, et qui est une des organisatrices principales), qui, on m'affirme, pourra elle se charger de transmettre à Joss. Comme j'ai utilisé tous mes jokers, j'accepte, et les cassettes atterrissent dans les mains de Phoenix. Je m'en sépare donc, en priant pour qu'elles arrivent à bon port. Quand on remonte avec Charlie, je découvre qu'Adam a été rejoint par ses deux compères Tom Lenk (Andrew) et Danny Strong (Jonathan). Je dois avouer que je craque complètement pour Tom Lenk dernièrement, donc je fais une petite fixation sur lui pour commencer. Les trois sont en train d'être interviewés, donc je ne peux rien faire qu'écouter d'une oreille et de faire Joss sait quoi de l'autre (vous pensez que je serais intelligente et que j'écouterais l'interview et les réponses, mais je ne le fais pas complètement – du coup je me souviens à peine de quoi ils ont parlé…). Une fois que c'est terminé, je vais droit sur Tom et je n'arrive pas à me souvenir si j'ai réussi à lui faire un quelconque compliment sur son rôle, mais j'ai photo et autographe. Tom Lenk est très spécial – il ressemble énormément à son personnage, toujours avec les épaules un peu remontées, l'air un peu apeuré même quand il sourit, ç'en est troublant. Quant à Danny Strong, c'est l'exact opposé – il ne ressemble pas un poil au Jonathan discret et geek que nous connaissons tous. Danny semble sûr de lui, je trouve qu'il a une posture de star en permanence qui lui donnerait presque l'air arrogant. Cela dit, il est encore plus petit que ce que vous imaginez, j'en suis sûre – même moi ça m'a laissé perplexe. Et il est surtout très gentil – il m'accorde un autographe alors qu'il partait en quatrième vitesse. A mon merci, il prend le temps de se retourner et de dire "de rien", visiblement agréablement surpris. C'est à ce moment là que Sweetie me transmet l'info que Alexis Denisof (Wesley) et Eliza Dushku (Faith) se balade dans le coin. J'essaie donc de les trouver, mais les résultats des courses sont décevant : Alexis est submergé et j'essaie de voir si ce sera possible de s'incruster, mais la foule est vraiment compacte et je n'ai pas vraiment envie de louper le début du show d'Andy ; quant à Eliza, elle est dans la même position que Joss, mais sur la partie gauche de la salle… Je décide que je n'ai pas envie d'ajouter à cette masse qui la presse, et du coup m'avance vers la scène pour être bien placée. Avec le recul, je me dis que c'est quand même trop bête d'être passé à coté de cette opportunité, que c'était Eliza, mince! Mais finalement, avec un peu de chance l'opportunité se représentera, et je reste plutôt contente de ne pas avoir pris part à ce groupe insistant qui s'était formé autour d'elle – c'est juste dommage que je n'ai pas eu l'occasion plus tard de la recroiser. Me voilà donc devant la scène, près de Sweetie et de mes autres amies. C'est l'intervention de milieu de soirée qui commence, avec tous les présents qui débarquent sur scène. Aucune surprise vraiment dans ceux que je voie là, à part peut-être James Leary (Clem) que je n'avais pas croisé, et un type qui tient en permanence Eliza par la taille et que je ne reconnais absolument pas. Je suis aussi étonnée de ne pas retrouver les auteurs, qui avaient à mon avis leur place sur scène… Joss nous offre donc un petit discours dont, j'en suis désolée, je suis incapable de vous retracer les grandes lignes (soit je n'écoutais pas, soit j'ai déjà tout effacé). C'est aussi la levée du chèque (cette année a recollecté 30 000 $ si mes souvenirs sont bons), grands applaudissements. Je passe beaucoup de temps à essayer de photographier Eliza, qui est à mon avis d'une beauté extraordinaire – elle est radieuse, presque littéralement. C'est d'autant plus à son honneur qu'elle était apparemment malade ce soir-là – elle n'est pas restée après cette apparition sur scène, et elle était habillé très chaudement pour la température ambiante, grosse écharpe blanche et plusieurs couches en haut (j'ai adoré ses vêtements, au passage). Puis alors que la fin de cette intervention approche (c'est Blade qui parle presque plus que Joss), j'ai repéré Alexis de l'autre coté, qui s'approche du bord et des fans. J'enclenche donc un plan de changement de coté, et en deux minutes je me retrouve à distance très abordable – et bien moins envahie – d'Alexis. Je ne fais pas tout de suite signer mon yearbook, à nouveau j'attends de pouvoir vraiment m'approcher, j'attends mon retour, j'écoute ce qui se dit, je rigole avec les autres, j'admire les contorsions d'Alexis pour prendre les photos, et je prends des photos moi-même. Puis vient mon tour, je fais photo / autographe et une fois de plus, je reste à traîner dans le coin. Puis j'ai un éclair (ouf j'étais pas loin de ne pas l'avoir eu, celui-là), et je réalise qu'Alexis est *la* personne dont l'autographe ferait plaisir à une amie, et donc je retourne à l'attaque et je lui demande si je peux avoir une deuxième dédicace, cette fois pour une amie française qui n'a pas pu venir. Il s'opère avec cette gentillesse apparente qui est la sienne, et écrit même un peu de français pour l'occasion. Ce type est un ange, ou du moins il en donne l'impression. Je connais une Alyson bien chanceuse *g*. De plus, Alexis est le seul dont la voix m'ait profondément marqué, peut-être parce qu'il a un accent très spécifique et que, contrairement à James par exemple, il l'a aussi dans la vie réelle. En tout cas, si besoin était, me voilà complètement sous son charme *g* Le coin est visiblement prisé par les guests, puisque après le départ d'Alexis je croise Julie Benz (Darla). On m'en a dit beaucoup de bien, et elle a l'air adorable… et puis Darla reste quand même un personnage phare, peu importe si personnellement je n'y accroche pas tant que ça. Après tout, je me suis déplacée deux fois pour voir *James*, je ne vais pas laisser Julie me passer à coté!! J'obtiens donc une photo et un autographe, et juste après arrive ma plus grande frustration de toute la soirée. Comme je suis seule à ce moment là, je demande toujours aux gens de me photographier. Là j'ai demandé à quelqu'un au hasard, mais alors qu'elle me prend avec Julie, je me rends compte que je la connais – mais bien sûr! La fille qui joue Gwen dans Angel en Saison 4! Donc je la remercie, et je lui demande un autographe elle aussi, avec toujours un doute présent à l'esprit – est ce que c'est bien Gwen (qu'on a vu dans seulement deux épisodes) ou est ce que je me fais un film total? Mais elle signe, donc j'en conclu que c'est bien une VIP. Puis sans que je me souvienne pourquoi au début, on échange quelques mots, et elle se met à me parler en français – elle est française! Et là, me voilà complètement déstabilisée. Je trouve ça trop étonnant, je ne sais pas, peut-être que je m'attends à savoir si certains acteurs sont français, toujours est-il que ça me trouble à un tel point que je ne sais plus quoi dire. Probablement que ça me met encore plus en doute quant au fait que je l'ai confondu avec quelqu'un d'autre… Je pense que je dois avoir bafouillé un truc nul du genre "ah, oui? C'est génial!" et je crois bien qu'aussitôt après je me suis éloignée. RAAAHH!!! Someone please put a stake through my heart!!! Je suis là, face à une VIP qui a l'air tout ce qu'il y a de plus sympathique, pas entourée parce que pas super connue, qui parle français, l'occasion parfaite pour lui parler, lui demander d'où elle vient, comment elle est arrivée ici, tout ça, et moi, en abrutie profonde, je suis PARTIE. Je me flinguerais des fois. Surtout que j'ai peur d'avoir fait limite impolie, et que ce n'est pas du tout parce qu'elle ne m'intéresse pas que je n'ai pas approfondi – j'étais vraiment déstabilisée. Argh. Ca me rend folle d'en reparler. Je finirais juste sur le fait qu'il a fallu attendre mon retour en France pour que je confirme que cette jeune femme était bel et bien Alexa Davalos (Gwen, donc). Après ce raté, je tombe sur George Hertzberg (Adam), qui me signe mon yearbook et avec qui je regarde un peu la performance d'Andy Hallett, qui est sur scène et s'éclate en chantant. Il est accompagné de deux chanteuses noires et même s'ils ne chantent pas vraiment mon genre de musique, ils mettent une ambiance excellente, et Andy est adorable sur scène. Il n'y a pas de doute, il perd avec son maquillage de Lorne *g* Les démons du début de soirée le rejoignent alors sur scène et commencent à danser, seul ou ensemble, c'est une scène complètement délirante à voir mais tout le monde se marre bien. Ensuite, je décide de remonter vers la salle de vente. Mais d'abord, qui est ce que je vois, quasiment au milieu de la salle de concert, et presque seul? Joss. Lui-même. En train de parler avec trois personnes, grand maximum. Du coup je m'avance vers lui, main dans les poches, et m'incruste tranquillement dans la conversation, dans le petit groupe. Ca me donne l'occasion après de lui dire que les cassettes l'attendent normalement en bas, j'ai aussi le droit à un hug, quelqu'un aborde la question du nom de Whedon Jr. (personnellement, j'ai compris qu'il s'appelait Aradon, mais je serais franche – je ne pense pas être une référence *g*), et plus que de parler, j'écoute ce qui se passe autour de moi. Je sais, c'est crétin, c'est probablement l'occasion de ma vie de lui demander pourquoi est ce que dans l'épisode 314 Angel met dix secondes à brûler alors que ça prend vingt secondes à Spike dans le 521. (Non, ne cherchez *pas* à trouver ces scènes dans la série.) Mais honnêtement, je trouve ça très dur de savoir de quoi on peut parler, il y a toujours cette petite voix qui veut ne trop passer pour un geek, ou qui cherche quelque chose à dire de différent… Enfin bon, l'important c'est que j'ai été là pendant dix minutes avec Joss à coté, à prendre vaguement part aux conversations. Dans le petit hall qui sépare le hall d'entrée et la salle de concert, Alexis est contre le buffet, assailli à nouveau par les fans, ce qui me fait remercier les PTB de m'avoir donné l'occasion de l'avoir vu avec un peu moins de foule. Juste à coté de l'escalier, par contre, entouré par un petit groupe, se trouve Mark Lutz (Groo). Il a l'air marrant et j'ai toujours trouvé Groo plutôt chou, donc je m'approche. Et effectivement, Mark est la bonne surprise de la soirée. Ce type est à mourir de rire et il a toujours le sourire aux lèvres, j'en garde un souvenir extraordinaire. Il signe mon yearbook comme un vrai yearbook, en parlant d'un cours de chimie fictif, met cinq minutes à comprendre comment on écrit Joey, prend toute une page pour sa dédicace, fait d'abord la proposition de signer sur la tête de Buffy sur la couverture parce que ce serait plutôt drôle, non? Bref, "a riot". Je m'attendais à retrouver Charlie, mais lui et James sont partis juste après l'intervention sur scène. Tant pis, je repars dans la salle principale, où c'est maintenant Danny Strong qui s'y ballade comme s'il était un invité de base, et je profite un peu de Common Rotation, et il faut bien dire qu'ils sont extraordinaires. Adam a tout jeu sur scène dont on ne peut pas se lasser, et la musique est vraiment très bonne. Une fois que leur set est fini, les salles commencent un peu à se vider. Les guests ont presque tous disparus maintenant, à part une apparition surprise de Iyari Limon (Kennedy), que je prends simplement en photo (la fatigue commence à se faire sentir, je ne suis pas vraiment enthousiasmé par le personnage de Kennedy donc la motivation de se mêler à quarante autres personnes pour un autographe est moins grande *g*). Et surtout, les hard-cores, Andy Hallett, qui signera jusqu'aux dernières secondes de la soirée à mon avis (il a commencé debout, il a fini assis sur un gradin), et Mark Lutz, qui se ballade dans le coin et discute avec qui veut, cet enthousiasme infini toujours présent. Finalement, la sécurité nous annonce que le bâtiment va fermer, c'est fini. Donc tout le monde sort et on rentre tranquillement à l'hôtel, un sourire grand jusqu'aux oreilles et l'excitation toujours présente "Oh, est ce que tu as vu Truc??!"… Cette soirée restera probablement pour moi un peu mythique et très vite entourée de brouillard, avec juste cette certitude d'avoir eu une chance extraordinaire et d'avoir passé un moment exceptionnel. On ne peut jamais se prononcer sur des personnalités comme ça avec certitude, parce qu'on ne les connaît pas personnellement. Mais je leur suis infiniment reconnaissante de s'être déplacé, et d'avoir tous été aussi disponibles et aussi gentils. Kudos to you guys! Quelques notes à rajouter… Votre Fidèle Serviteur ;), |