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Concert de
Ghost of the Robot

au Club Med World
Paris 29 Juin 2002
Merci à Xander_1 pour bien avoir voulu me prêter ses photos. Visitez toute sa galerie ici.

Cette année, mes souvenirs sont encore tout frais. C'est Fan' qui un jour a envoyé un mail à la ML pour dire que James allait venir à Paris, et déjà elle m'a plongé dans un état de liesse. L'expérience de l'année dernière, renouvellée? Oh mon Joss!! Avant que l'on sache exactement ce qui se passerait fin Juin, nous voilà en train de tout organiser : qui allait venir, de où, où est ce qu'on allait se retrouver, dormir... Très vite, le site Rencontres BuffyRocks est monté pour rassembler les informations, ainsi que la ML qui va avec. Tout le monde y met du sien pour monter l'expédition, et c'est ainsi que nous avons tous réussi à nous retrouver pendant ce week-end de quatre jours, les 27-28-29-30 juins, et que nous avons ensemble assisté au concert, dont voici le récit. Si vous voulez un résumé détaillé de la dédicace, allez ici, et pour l'histoire de tout le séjour, il vous suffit d'aller faire un tour sur Rencontres BuffyRocks.

- Santa - Joey -

Joey

On est le samedi 29 juin. Hier, c'était la dédicace de James Marsters, et la nuit a été très courte. Malgré ça, je suis levée à 7h30 ainsi que Fargo et Sweetie, et nous allons chercher Santa qui arrive sur Paris pour le concert.

En revenant, on réveille les foules et fait les présentations, et le temps qu’on se prépare tous, qu’on apprenne un petit peu « Goodbye » et qu’on essaye de ne rien oublier (on a pas réussi), nous voilà reparti. Cette fois vu qu’on était trop nombreux, c’est Santa et Fargo qui sont allés en moto (on reviendra là-dessus plus tard… ;), Fred a pris dans sa voiture Angel*, Losgann et Yod’ah, et les femmes courageuses que sommes Sweetie, Camille, Over, Fan' et moi avons pris le métro. Bizarrement vu que le métro était sur le principe le moins rapide, nous sommes les premières à être arrivées là-bas, et nous avons donc pris place dans la file qui était déjà longue mais surtout étalée. Finalement le groupe de la voiture nous a rejoint, ils avaient eu du mal à trouver une place, et Fargo et Santa qui venaient aussi d’arriver les avaient rejoint. De nouveau, l’attente commence.

Un des groupes à être arrivé en tout premier avait organisé une histoire de numéros de place qu’on puisse éviter trop d’être doublé, nous avons eu les numéros à partir du 115. Le reste s’est passé assez normalement, Phil un ami de Fan’ nous a rejoint, Manu (une autre amie de Fan’ et Fred, maintenant membre) est resté avec nous une bonne partie de la journée aussi, on a essayé de protéger Sweetie de trop de spoilers, Fargo et Santa sont retournés en moto chercher les oublis à l’appartement, on a filmé un peu l’attente. A un moment, aux alentours de midi / une heure, Sweetie et moi sommes parties nous dégourdir les jambes un peu (ça ne faisait pas de mal… !) et en avons profité pour se redire que décidément, une escapade à la Posting Board Party serait le plus extraordinaire. Le temps qu’on revienne avec Camille et Over (qu’on a croisé en chemin), on a réalisé que tout le monde s’était affolés. Plus personne ou presque n’était assis et la queue s’était étonnement resserrée… On a quand même réussi à se glisser à nos places après être rapidement aller aux toilettes, avant de reprendre l’attente. Elle m’a semblé un peu plus longue que celle de la veille, mais heureusement nous avions l’absence prolongée de Fargo et Santa pour faire marcher notre imagination et nous occuper, et je crois pouvoir dire sans trop prendre de risque qu’avec cette histoire on a beaucoup fait rire deux adolescentes qui étaient à coté de nous. On a aussi été rejoint par Florian, dont on a fait la connaissance, et dont je suis aussi surprise qu’il ne soit pas reparti à peine arriver, parce qu’il avait les arguments pour ! ;) Mais l’état d’euphorie qui tenait toujours le groupe éveillé n’a pas semblé l’inquiéter (pas plus qu’Over et Camille la veille en tout cas) et il s’est intégré sans problème. Puis ils ont commencé à faire rentrer les gens par dizaine. C’était fou. Il y avait dix mètres à traverser entre l’endroit où l’on faisait la queue, et l’entrée du Club Med World, et les gamines qui sont passées devant nous ont *couru* pour y aller. Alors qu’étant donner qu’elles passaient par dix, elles n’avaient rien à gagner à courir. Je crois qu’à nouveau, ça a fait du bien aux gens d’Album de voir passer notre groupe tranquillement. Le cœur battant, mais sans courir, et la tête sur les épaules. Et c’est que nous sommes entrés tous dans le CMW pour…

le concert de Ghost Of The Robot

A l’intérieur on nous a remis des packages comme la veille parce que nous étions dans les quatre cents premiers, avec dedans une photo dédicacé impersonnellement par James (au crayon or, parce que l’argenté de la veille devait avoir enfin lâché !). Florian nous a évité de les abîmer en nous permettant de les mettre dans son sac, et nous avons donc pu à ce moment là constater ce qui restera la déception du séjour : les appareils photos étaient permis, contrairement à ce qu’on avait affirmé à Sweetie et Angel* la veille. Et pour éviter de nous encombrer avec de l’inutile, nous avions tous pris le soin de remettre nos appareils photos dans la voiture de Fred avant de rentrer dans le CMW… Au moins, Santa ne l’avait pas fait, et elle a donc pu prendre environ 18 photos (et on prie pour qu’elles soit belles !), et Phil aussi avait un appareil, mais sachant qu’on avait tous des pellicules prêtes à servir, ça reste décevant. En fait je crois qu’on a pas réellement réalisé avant le concert et avant de voir réellement ce qu’on aurait pu photographié… Parce que nous étions très bien placés. J’avais deux rangs devant moi, et les plus éloignés du groupe en avaient quatre. Beaucoup d’entre nous avait un très bonne vue sur le milieu de la scène et le micro, bref pour des photos ça aurait été parfait. Mais ne restons pas là-dessus, et revenons au concert et à…

James sur scène

Parce qu’à lui tout seul, c’est tout un numéro. Il semblerait (personnellement je n'ai pas entendu, les cris devait le couvrir) que James est dès le début annoncé que Rest In Peace ne serait pas de la partie, avec ces mots (traduction de Mokuji) : "Nannnn, c'est une chanson de vampire ça non? Ici c'est les Ghost Of The Robot."

Notons enfin la composition de Ghost Of The Robot :
Charlie est le deuxième guitariste et backing vocals ; Kevin (si je ne me trompe pas) est la basse et fait aussi les backing vocals ; le batteur reste un peu un mystère car on le voit très peu ; et finalement le clavier, qui semble être avec James le plus vieux du groupe, mais il passera à la guitare avant le milieu du concert. Ils méritent tous autant de crédit que James parce qu’ils étaient tous très bien, et que pour un groupe formé depuis six semaines, ils n'ont pas fait tant d'erreurs que ça. Il paraît que trois d'entre eux n'ont été intégré au groupe qu'après qu'Album est booké le concert, et je suppose que ce n'est pas Charlie puisqu'il a l'air d'être autant à l'origine du groupe que James. Une petite pensée pour Charlie d'ailleurs, qui nous a fait un très bon solo durant lequel James a été obligé de sortir pour que les fans folles de la salle évitent de hurler (Fred dit même que certains ont sifflé que Charlie a commencé, ce qui représente vraiment le bas de la connerie dans un événement comme celui-là). T’inquiètes Charlie, ta ballade était très bien, moi je t’ai beaucoup aimé, tu jouais bien, tu avais une bonne tête et des cheveux un peu longs ;)

Revenons à James, qui nous a fait son petit numéro sur scène. Parce que c’était clair qu’il jouait et qu’il s’amusait, même si le public hurlant a beaucoup augmenté cette impression. Ah oui, parce que le public hurlait. En permanence, ou plutôt à chaque fois que James respirait (et James étant un être humain, vous comprendrez que ça arrivait souvent), et laissez moi vous dire, je m’en serais passé. Je ne parle pas des applaudissement et des vagues d’encouragements à la fin des chansons, mais plutôt des cris basiques quand James buvait (si, si. Parce qu’il boit, vous vous rendez compte ? ? ;) D’ailleurs entre nous sur le coup de l’eau, je pense vraiment que la première fois il ne s’attendait pas à affoler le public à ce point juste parce qu’il buvait, mais qu’après il a effectivement joué avec). Outre cette façon de boire terriblement sexy, et on va essayer de ne pas tomber dans les références sexuelles, il avait une façon d’utiliser sa langue (je le savais ! je le savais que je ne l’éviterais pas !), de se la passer de temps en temps sur les lèvres très sexy, sans compter la façon dont il se passait la main dans les cheveux jusqu’à la nuque (uuumm, ça j’adore ;) et dont il prenait son micro à deux mains (et donc il le lâchait sans faire exprès). Comme ça, ce sont les choses qui me viennent à l’esprit en premier, mais peut-être que les autres auront été marqué par d’autres attitudes et gestes qu’il avait… Il était habillé très cool, sinon. Jean un peu usé (ou fait pour paraître un peu usé ;), T-shirt à manches mi-longues et moulant, noir avec des inscriptions dessus verts et mauves et rouges, dont « Mama Always », et enfin baskets tout ce qu’il y a de plus normales, en vente chez tous les Supersports. Mais quelque part, c’était encore mieux que s’il avait porté du cuir, ça faisait très proche de nous et personnellement je préfère largement!

Le concert a duré une petite heure, on a eu le droit à tout le répertoire original de Ghost Of The Robot (entre autre Dangerous, Goodbye – on était tout content !, Angel, Smile et David Letterman – une de celles dont l’air m’a le plus marqué et que j’ai vraiment adoré) mais pas à Rest In Peace. De nouveau un peu décevant mais cette fois très compréhensible, parce que vu comme beaucoup de gens dans la salle devait avoir du mal à faire clairement une différence entre Spike / James (hein le Spike wannabe ?), ça n’aurait servi à rien de les encourager… Mais c’est un peu dommage dans le sens où j’aurais adoré pouvoir réellement chanter toute une chanson avec le groupe. La fin a été dure parce que aucun fan ne semblait vouloir dégager, on a fini par se frayer de force un chemin vers la sortie alors que le gérant d’Album (ou celui que j’appelle comme ça depuis le début) était obligé d’annoncer à haute voix et au micro que le concert était terminé.

Nous sommes sortis assez rapidement puisqu'on était tous très fatigués et qu'il fallait rentrer chez Fargo, et nous étions bien conscients qu'on n'avait aucun chance de croiser James à la sortie du Club Med World. Dommage cependant, car si James n'est pas sorti sans garde du corps, les autres musiciens eux (dont Charlie!!) sont sortis très tranquillement de la salle après le concert, et ont accordé du temps aux fans chanceux qui étaient restés près du Club Med World. On a loupé Charlie, Kevin et les autres, mais la journée restera quand même un superbe souvenir aussi...


Santa
(mail)

Rencontrer James Marsters une seconde fois…, ça laisse rêveur et pour cause.
James a un charisme incroyable que l’on n’imagine qu’à peine en le regardant derrière notre petit écran. Je me souvenais de lui comme d’un homme prévenant, drôle et particulièrement à l’écoute de ses fans, cette fois-ci il a montré son côté sexy et joueur.

Je n’ai pas assisté cette année à la séance de dédicace, mais j’ai tout de même eu droit à une photo dédicacée à l’entrée du concert puisque nous étions arrivés dans la file d’attente parmi les premiers.

Mes deux plus grands regrets pour cette journée : que les employés d’Album nous aient menti sur le fait qu’il était interdit d’amener appareils photos et camescopes. Heureusement que j’avais quand même gardé mon appareil pour les photos de nos impressions à la sortie, de cette façon j’ai pu mitrailler la scène avec les quelques prises qu’il me restait dans ma pellicule. Et la deuxième chose est qu’ils nous aient laissé dans l’attente fébrile d’un bis à la fin du concert, nous encourageant à rappeler le groupe alors que celui-ci sortait tranquillement par devant. Certains fans chanceux ou avisés les ont rencontré dehors et ont pu constater à quel point ils sont disponibles lors de séances photos visiblement très décontractées.

Je ne donnerai que mes impressions personnelles du concert : James n’est pas à proprement parler un chanteur, mais il s’éclate sur scène et son engouement est communicatif. Il aime parler, blaguer, faire monter la pression auprès de son public féminin le plus superficiel (irons-nous jusqu’à dire qu’il aime qu’on l’aime…), et il est définitivement d’une simplicité adorable. Par ses attitudes, ses maladresses, ses jeux sensuels, on sent que même sur scène James-chanteur est avant tout James-acteur. Sa musique lui colle à la peau, et sous ses allures de bad boy on imagine un homme bourré d’humour et d’une envie de profiter de tout. Encore un grand moment qui m’a été donné ! Qui NOUS a été donné parce que cette fois nous étions encore plus nombreux à nous retrouver pour l’occasion.

Ce regroupement a été formidable grâce à l’hospitalité de Fargo-Jude (merci aussi pour la moto et la voiture !), l’organisation de la dictatrice et le caractère exceptionnel de tous les membres de BuffyRocks (des plus jeunes aux plus vieux :) !!).

Are you guys ready to rock… again ?? (You BET!!! <note de la Dictatrice)


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