JAMES MARSTERS A PARIS - 2002

 

Vous pouvez retrouver les photos d'Album sur leur site.

Cette année, mes souvenirs sont encore tout frais. C'est Fan' qui un jour a envoyé un mail à la ML pour dire que James allait venir à Paris, et déjà elle m'a plongé dans un état de liesse. L'expérience de l'année dernière, renouvellée? Oh mon Joss!! Avant que l'on sache exactement ce qui se passerait fin Juin, nous voilà en train de tout organiser : qui allait venir, de où, où est ce qu'on allait se retrouver, dormir... Très vite, le site Rencontres BuffyRocks est monté pour rassembler les informations, ainsi que la ML qui va avec. Tout le monde y met du sien pour monter l'expédition, et c'est ainsi que nous avons tous réussi à nous retrouver pendant ce week-end de quatre jours, les 27-28-29-30 juins, et que nous avons ensemble assisté à la dédicace, dont voici le récit. Si vous voulez un résumé détaillé du concert, allez ici, et pour l'histoire de tout le séjour, il vous suffit d'aller faire un tour sur Rencontres BuffyRocks.

- Récit de Angélique -

Ci dessous: Récit de Joey

On est donc le vendredi 28 juin, et la soirée de la veille a été dure. Il est maintenant...

6h50,

l’heure à laquelle la première montre ou le premier portable a sonné. Le réveil est dur pour certains, comme la caméra de Sweetie est là pour le prouver, mais dans l’ensemble on se débrouille pas mal puisqu’après un rapide déjeuner, on arrive à être prêt – sac à dos pleins de magazines, de fics, de nourriture, d’eau et d’appareils photos pour tenir la journée – aux alentours de huit heures. Afin de ne pas avoir toujours à se balader avec tout le bardas, Fred propose qu’on prenne sa voiture, et Fargo lui décide d’y aller en moto avec Sweetie, qui n’en tient plus sur place. Après une rapide consultation, la voiture de Fred manquant juste d’une place pour que personne n’ait à prendre le métro, on décide de s’entasser, et nous quittons donc tous cahin-caha le garage. Fan’, Angel*, Losgann et moi pensions que nous ne serions pas assis les uns sur et contre les autres trop longtemps puisque Bercy ne devait pas être trop loin, mais Fred a eu la bonne idée de se tromper et de prendre l’autoroute au lieu du périphérique extérieur en sortant de chez Rémi. Et nous voilà donc parti sur l’autoroute avec l’impossibilité de faire demi-tour ! Nous découvrons ainsi Orly, où un demi-tour est enfin possible, et repartons dans l’autre sens vers Bercy.

Finalement l’incident n’est pas si grave puisque nous n’arrivons qu’une demi-heure après Sweetie et Fargo à Album, où une petite cinquantaine de personnes attendent déjà. Nous rejoignons nos deux motards, avec devant nous trente personnes qui attendent. Un peu plus tard, les gens d’Album (dont Julien !) sortent et installent des barrières comme l’année dernière, et nous nous glissons donc juste à la fin des barrières. L’attente pour James peut commencer.

A dix heures, je pars avec Fred chercher Camille à la gare Montparnasse, et nous en profitons pour faire un crochet par chez Fargo car en gens bien organisés, on a oublié plusieurs choses, dont le pain et une photo pour mon frère à dédicacer dans mon cas. Si bien que lorsque Fred, Camille et moi revenons à Cour St Emilion, il est déjà un peu plus de onze heures (Fred semble échapper à une contravention de peu) et la queue s’est terriblement allongée. Over est aussi arrivée en direct de son épreuve du brevet et semble ne pas être trop affolée par le groupe, une bonne chose. Reprend donc pour moi et Fred l’attente, ponctuée de discussions, de lectures, de grignotages et de prise vidéo (la première apparition de Camille à l’écran restera longtemps dans nos souvenirs – merci Fred ;). Fun TV nous anime un peu tout ça aussi en interrogeant moi et Fargo sur la venue de James Marsters, leur question la plus intelligente restant « Que pensez-vous de la relation Buffy / Spike ? » (sans commentaire). On comprend mieux pourquoi la France est pourrie de spoilers… (re : sans commentaire) Ils nous interrogent aussi sur James lui-même, et je me contente de faire son éloge parce que même avant de l’avoir revu, je sais qu’il le mérite.

Vers deux heures déjà, tout le monde est debout et la queue s’est compressée. Les gens d’Album ont retiré certaines barrières pour permettre le passage dans le village Bercy un peu plus bas, et la sécurité passe dans les rangs pour vérifier que tout le monde a son coupon dédicace. Une fan étrangère se trouve ainsi rejetée de la queue car elle n’avait visiblement pas prévu qu’il fallait acheter sa place, et on a tous un peu mal pour elle car si elle est réellement venue de loin, c’est qu’elle voulait vraiment assister à cette dédicace. Personne d’autre n’a de problème, mais la tension continue de monter. Tout semble prêt pour l’arrivée de James quand… un camion de la Brinks arrive. Certains fans pris de doute demandent si c’est bien James qui arrive comme ça, et toute la foule scrute pendant une minute la vitre teintée de la camionnette, à l’intérieur de laquelle un homme profite de la première et dernière minute de gloire de sa vie. La Brinks repart sans que l’on sache réellement si Album avait prévu l’anecdote ou si quelqu’un à la Brinks s’accorde des petits plaisirs… Mais en attendant, James n’est toujours pas là ! Et on apprend très vite après grâce à deux fans qui sont à coté de nous qu’il est en fait rentré par l’autre coté. Sur ce coup là, un peu nul Album, parce qu’ils n’ont même pas eu le courage de l’annoncer alors que tout semblait prêt pour une arrivée de notre coté d’Album. On apprend très peu de temps après avec certitude que James a demandé à ce qu’on ne prenne pas de photo et que l’on ne filme pas. Pendant un temps avec le groupe on se demande si on ne pourrait pas lui demander juste de nous accorder une seule photo de groupe en même temps, ou alors lui demander le droit de filmer juste pendant que le groupe passe, et donc il est décidé que je passerais en premier pour demander ça. Mais pour une raison obscure c’est Sweetie et Fan’ qui se retrouvent dans le magasin en premier, après avoir parlé quelques instants à la sécurité d’Album (au demeurant des gens sympathiques, qui ont été assez intelligent pour comprendre que je ne comptais pas gruger en leur demandant de pouvoir garder ma caméra autour du cou pour éviter d’avoir à tout mettre dans mon sac). Je m’inquiète un peu en me demandant comment tout va se goupiller, mais on me fait rentrer avant qu’elles ne soient pas passés. Et nous voilà dans l’obscurité de la pièce, à quelques mètres de la table de…

dédicace de James Marsters.

On se rend rapidement compte que vu comment les gens passent au compte goutte, la photo de groupe va être impossible, et alors que je m’approche du comptoir où Julien se charge de prendre le nom des fans pour les écrire sur un papier afin de faciliter la dédicace, le gérant d’Album (ou ce qui semble l’être) voit ma batte et je comprends très rapidement qu’ils vont vouloir me la prendre. J’essaie de leur expliquer le plus vite possible qu’il ne faut pas s’inquiéter, que je ne compte rien faire de violent avec Jo (ne vous inquiétez pas, je ne l’ai pas appelé Jo devant eux, on passait assez pour des originaux – des originaux pas hystérique, mais originaux quand même – comme ça), que s’ils veulent ils peuvent la déposer eux-mêmes devant James mais que pour l’amour de Joss ils me laissent la faire dédicacer… ! Avec cette histoire Sweetie et Fan’ arrivent à me faire passer devant et ça y est. Je suis de retour devant James Marsters.

L’année dernière ne m’a pas servi de leçon, et mon cerveau a de nouveau effacé tout souvenir de mon esprit. J’ai dit bonjour ; le gérant d’Album a amené la batte sur la table et il me semble que James a ri ; je lui a demandé de marquer « BuffyRocks (en sortant un papier où c’était correctement orthographié), you’re the best » dessus et il l’a fait sans problème, avec un grand sourire, beaucoup d’application (allez marquer ça et signer une batte de baseball, vous ! à croire qu’il s’était entraîné !) et une faute (volontaire, je pense) à « you’re ». Il me l’a redonné, le sourire toujours aux lèvres après m’avoir demandé de ne m’en servir que pour la justice, ce que je lui ai promis tandis que Fan’ riait à coté de moi. Puis je suis passée à la photo pour mon petit frère, et il me l’a signé avec toujours autant de gentillesse et de professionnalisme, acceptant à nouveau de me marquer « With love » en plus dessus. Et après lui avoir souhaité une bonne fin de journée, j’ai du m’éloigner de la table.

J’ai un gros trou noir de ce que j’ai pu faire pendant que Fan’ était à la dédicace, et je me demande pourquoi je ne me suis pas rapprochée pour entendre un peu ce qu’il disait, mais je ne devais pas avoir tous mes neurones connectés. De nouveau j’ai touché deux mots aux deux personnes qui étaient censés inciter les fans à sortir, et qui essayaient actuellement de faire partir deux petites qui voulaient récupérer un bâton de sucette que James aurait mangé ( ! Comme quoi, on était sûrement réellement un bonheur pour Album, à être presque normaux !). Ils ont été très compréhensifs et gentils avec moi parce qu’ils ont très bien compris qu’on était un groupe, donc ils m’ont laissé attendre et ne nous ont pas forcé à partir avant que tout le monde soit passé. Un neurone entre temps avait raccroché dans mon cerveau et j’ai donc sorti la caméra quand Fan’ est revenue vers moi en pleurant d’émotion, et à partir de cet instant j’ai filmé l’arrivée de tout le monde, en coupant quand même (et bêtement) alors que James dans sa générosité adorable acceptait de nous faire l’accent écossais en direct. Avant de ressortir nous avons de nouveau parler un peu avec des gens d’Album (qui se sont vraiment avérés tous très agréables) et ils nous ont demandé d’être prudent car des fans relativement hystériques étaient agglutinés (et agglutinés n’est pas une exagération, je suis presque sûre que certains sont restés collés aux vitres à force d’avoir trop bavé) tout autour du magasin. Le groupe est sorti vivant après avoir salué les vendeurs, et nous nous sommes un instant posés avec nos airs bêtes.

Sweetie avait sorti la caméra et a tenté de prendre quelques images mais un piaillement incessant de la part de tout le monde dans le groupe rendait l’expérience délicate… Le groupe en délire décide alors de passer par chez Fargo faire une pause, profitant de l’arrêt pour boire un coup, se remettre de nos émotions et filmer encore un peu du toast que l’on a fait à James. La batte s’appellera désormais JimJo ! Nous repartons assez vite chez Ben & Jerry’s, et fidèles aux traditions que nous avions commencé à établir l’année dernière, nous n’avons jamais trouvé le magasin puisqu’il avait fermé. Ce crochet par les Halles nous a quand même donné l’occasion d’être arrêté par les flics qui se posaient des questions sur ce que je comptais faire de ma batte en plein centre ville parisien. Heureusement ils étaient eux aussi compréhensifs (décidement !) et ils ont fini par nous laisser partir après avoir eu l’explication de la dédicace. Sweetie en a profité alors pour prendre clairement et longuement les impressions personnelles de chacun, et on est rentré au bercail.

Juste un mot que j’ai oublié de placer autre part sur James. C’est fou ce que je suis capable de faire une impasse sur les quelques secondes que je passe devant lui. Cette année je n’ai même pas remarqué s’il y avait un traducteur ou pas… ! Laissez tomber pour d’autre détails comme ce qu’il portait comme vêtements (sauf que je suis certaine qu’il n’avait pas Mama Always et que certains m’ont dit qu’il avait une chemise ouverte – ahhhh – Fan’ dit même avoir vu des poils de poitrine) ou bijoux. Je suis tellement absorbée par ce qu’il dit et ce que je dois lui dire que ça coupe tout le reste. A la limite je vois ses yeux parce qu’il faut le dire, James encore plus que Spike a des yeux extraordinaires.

Pour finir, c'était une journée extraordinaire, tant pour les quelques instants avec James que pour la journée en général. Les gens non-fans peuvent nous trouver fous d'attendre des heures ainsi, mais c'est une occasion de passer du temps avec des gens super sympas, et l'attente avec les amis n'est jamais désagréable, on en oublie même qu'on attend quelque chose des fois... parce qu'au fond, on était aussi là pour se rencontrer et se parler, et la journée à ce niveau a été aussi réussie que pour James, même si on regrettera quand même de ne pas avoir pris de photo.

Le concert

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Beaucoup de fans se sont dit déçus de l'organisation d'Album et de l'attitude des gens d'Album envers eux. Personnellement, je le redis, pour notre groupe il n'y a eu aucun problème de ce coté là, bien que nous ayons été déçus aussi de ne pas pouvoir prendre de photos. Cela dit, je tiens à donner la parole à l'organisation elle-même. Pour cela, il vous suffit de cliquer ici.